vendredi 6 août 2010

Mes perceptions photographiques

Arbre bonsaÏ - Bryce Canyon
Ce blogue présente mes perceptions photographiques des différents lieux que j’ai explorés. Depuis ma tendre enfance, les grands espaces de l’Ouest américain font parties de mon imaginaire, contrée de beauté sauvage, de liberté de penser et d’action. Ces immensités sont pour moi synonymes de pureté et m’apporte une grande tranquillité d’esprit. Je privilégie la photographie en noir et blanc pour exprimer la nature sauvage de ces lieux, le noir et blanc ajoute un effet dramatique et théâtral à ces vastes étendues. Et parfois la couleur est tellement incroyable, que je ne peux bouder mon plaisir de vous les présenter également.

Ces photographies sont des créations originales imprimées sur un papier de type archives au format de 
19"x13" en tirage limité de 10 exemplaires «Pourquoi limiter les tirages». Le prix par photographie est de 275$ dollars sans encadrement. 
 
Si vous désirez vous procurer un exemplaire de l’une de ces photos, faites-moi parvenir un courriel en m’indiquant le nom de la photographie désirée.

Je vous invite à parcourir la section «portfolio U.S.» ainsi que la section
«iPerception» afin de découvrir des espaces mythiques et grandioses.

Claude Bordeleau, photographe
katana@sympatico.ca

jeudi 5 août 2010

L'Art, la photographie artistique, le numérique, un trio contre nature ?

La photographie traverse depuis quelques années une crise dont elle commence à peine à sortir. Après avoir tant lutté face à la peinture à ses débuts, la photographie artistique c'est fait une place sur les marchés d'art, les expositions, et chez les collectionneurs, où elle a acquis ses lettres de noblesse.

Mais l'avènement du numérique a quelque peu bouleversé la donne et provoqué une réaction attentiste très prononcée. Non pas que les artistes eux mêmes aient changé de vision avec le numérique (même si le numérique a apporté de nouvelles visions ...), mais l'accéssibilité d'une part, et les changements profonds dans les techniques, notamment d'impression, ont provoqué quelques remous. Plus de tirage contact, de papier baryté, mais de l'impression jet d'encre ! Et quand on a connu les débuts de l'impression jet d'encre, bien avant la photo numérique, on est effectivement en droit de se poser certaines questions, notamment sur la fiabilité des tirages dans le temps, cruciale pour les collectionneurs.

Qu’entendons nous par «Art»

Avant de rentrer dans le vif du sujet, autant savoir de quoi on parle, sans toutefois écrire un livre entier sur la question, qui serait en droit de le mériter.

L'art se réfère d'un coté à l'aptitude de l'artiste à maîtriser l'ensemble des techniques qu'il met en oeuvre dans sa démarche de création. Cette définition a du mal à tenir dans notre siècle, mais par le passé il fallait de l'expérience et de longues années aux cotés de «ceux qui savent (les pionniers en quelques sortes)» avant de pouvoir être sculpteur, peintre, ou photographe. Et sur ce point, le numérique a été une révolution. Car si les techniques numériques ont permis à certains artistes d'apporter réellement quelque chose de nouveau à leurs créations, s'inscrivant dans leur démarche artistique, ces techniques ont surtout permis au plus grand nombre de générer facilement des millions de photos, pour la plupart sans aucune recherche, souvent même sans la moindre sensibilité, diluant ainsi la photographie elle même.
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Tirage argentique

Avant le numérique, les tirages de photographies artistiques étaient réalisés le plus souvent par tirage contact, ou sous agrandisseur par tirage platine, tirage Cibachrome, baryté etc. De nombreuses possibilités, mais que les collectionneurs connaissent bien, et ayant fait leurs preuves dans le temps puisque reposant sur des techniques de plusieurs décennies, ces procédés venant directement des pionniers de la photographie.
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